Ces derniers jours sont gris, pluvieux et froids. Aristide est parti en vacances en Espagne avec sa Tatie Arlette. Aussi Mélisse a le vague à l'âme... Mais elle a trouvé de quoi s'occuper: elle vient de terminer une jolie couverture en patchwork pour dormir bien au chaud cet hiver. Ainsi que quelques coussins pour son canapé. 

Quand les travaux extérieurs seront tous accomplis, elle repeindra les meubles qu'elle s'est achetés cet été sur les brocantes.

Bien que les matins soient déjà très rafraîchis, le soleil donne des forces pour travailler l'après-midi. Aristide et Mélisse vendangent les vignes. Le raisin est gorgé de chaleur, le long du vieux mur du Manoir. 

Après la cueillette, ils le pressent à l'ancienne. Pattes nues, ils foulent les grains sucrés pour extraire le maximum de jus. Espérons que cette année 2015 sera un bon millésime!

Lors d'une récente journée ensoleillée, Mélisse est allée se promener dans les Hautes-Vosges, respirer l'air des montagnes. Elle se sentait un peu nostalgique depuis longtemps qu'elle n'y était pas allée...

A la grande cascade de Tendon, Mélisse a grimpé un peu sur les rochers mais avait tellement peur de glisser les pierres humides qu'elle n'a pas voulu suivre Jazz et Electron.

Ils se sont tous régalé d'un bon pique-nique.

Puis ils sont montés au dessus du Honneck pour admirer la ligne bleue des Vosges. Le temps était dégagé et donc la vue était très belle, pas vraiment jusqu'aux Alpes comme parfois, mais on pouvait voir le Grand Ballon, la plaine d'Alsace jusqu'à la Forêt Noire et un large paysage sur la chaîne des Vosges, au son des clarines. Car les vaches étaient encore en estive, mais plus pour très longtemps. Il faisait déjà frais là-haut, avec du grand vent. Mélisse a dû protéger ses oreilles de son capuchon de laine.

Au retour vers la maison, elle a fait une pause au bord du lac de Gérardmer. La température y était beaucoup plus douce et Mélisse s'est assise sur les rochers pour regarder passer les petits bateaux et les pédalos.

Une bien belle promenade qui ressource !

J'étais bien frustrée de ne pas pouvoir me rendre à Ste Marie aux Mines, au Carrefour Européen du Patchwork, because mon entorse du genou encore trop récente pour un tel "marathon"... Mais j'avais passé commande sur le stand d'Odile Bailloeul.

Heureusement que mon amie avait le permis de transport en commun, car elle a ramené une grande famille! Vous pourrez bientôt faire connaissance avec d'autres habitants de Chèvre-Roche. Je suis toute follette de déballer les kits de mes futures souris, souriceaux et bébés à venir, de découvrir la revue des Souris, de leur chercher des noms... Un vrai virus! Plein de jolies bricoles à réaliser avec les minitransferts et toutes les bonnes idées d'Odile. 

Faire vivre ces charmantes bestioles créées par Odile et partager leurs aventures avec vous m'apporte une immense joie, et une détente indispensable. Je suis ravie que mes petites histoires vous plaisent, dommage que je ne puisse pas répondre à chacune d'entre vous sur ekla... Mais je tiens à vous dire que chacun de vos comm et de vos passages me font plaisir. Un grand MERCI à vous toutes, chères aminautes, fidèles de longtemps ou plus récentes sur mon parcours. Excellent WE et plein de gros bisous!

Il était grand temps de ramasser encore quelques mirabelles pour faire des confitures, car elles sont presque trop mûres. Il a fallu faire attention aux guêpes qui se régalaient déjà des fruits tombés à terre.

Voyant mon planning chargé et ma récolte, Mélisse a eu la gentillesse de m'aider à les dénoyauter. Des belles mirabelles lorraines, aux joues rouges, pas des mirabelles vertes comme on trouve à Rungis...

Ensuite, tandis que j'ébouillantais les verrines, je lui ai confié la grande cuillère en bois pour tourner la confiture pendant la cuisson. Mélisse aime les reflets de la grande bassine de cuivre. Inutile de vous dire que nous nous sommes battues pour lécher le plus possible les parois de la bassine!!!

Une belle cuisson! Il nous reste à imprimer des jolies étiquettes... 

L'automne approche, les journées sont encore ensoleillées mais la température permet de faire des efforts et c'est ce qu'a fait le galant Aristide. Il a aidé Mélisse à rentrer du bois pour l'hiver.

C'était difficile, dans la forêt, il a fallu déplacer des troncs, arranger les bûches pour les transporter.

Une fois arrivé chez Mélisse, tandis que celle-ci cueillait les pêches de vigne, il a empilé les stères le long du mur de la maison pour faire sécher le bois en prenant garde de bien le ranger; Il ne faudrait pas que  le tas s'écroule sur les fines papattes de Mélisse...

Dévoué Aristide!